Le Puits d'Aillerand
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As far as we go back in the past, the vinyard seems to have been present in Mesnil, as evidenced by a deed of sale of October 13, 1362, where Pierre Martin du Mesnil-lez-Auger sells his vines located at a place called "Germaine" for the sum of 20 royal gold florins.
With it’s wine-growing history, Le Mesnil-sur-Oger had no need for an official classification to be considered a "grand cru", but it has always wanted to give vineyards an order of merit or quality: in 1895, there were 12 "grands crus" of Champagne, among which figured Le Mesnil-sur-Oger and Oger, who were later classified as only "premiers crus". In 1985, the advisory commission repaired this anomaly and Le Mesnil-sur-Oger, like Oger, have regained their place among the"grands crus" Today, in Champagne, there are 17 terroirs called "grands crus".
Like an island in the middle of an ocean of vines, the Puits d’Aillerand is today a unique oasis of rest and contemplation, used in the past as a pump to collect ground water from the Pâtis (ponds) in order to sulphate the vines to protect them from mildew and powdery mildew.
For the vines furthest from the Puits d’Aillerand, the winegrowers were able to dig wells to reach the water table or to build vine lodges, i.e. small huts to collect rainwater and store it in buried tanks. Today, these lodges have almost all disappeared, except some still visible on the top of the hill which are now protected.
The lodges and the bollards of the vines are elements that are left of the Champagne heritage. Previously placed at the end of the row of the vines, the bollards of each plot indicated the champagne house that worked in the vines, these were later abandoned. Some houses renovated or installed bollards with light terminals that captures UV during the day and restores them at night. The Mesnil-sur-Oger is the precursor of these luminous bollards. They also have the advantage of indicating the name of the place where the vine is located, eg "Chétillon" or "Les Jutées", two regions known for their fruits and exceptional wines.
Aussi loin que l’on remonte dans le passé, la vigne semble avoir été présente au Mesnil, comme l’atteste un acte de vente du 13 octobre 1362, où Pierre Martin du Mesnil-lez-Auger cède ses vignes situées au lieu-dit « Germaine » pour la somme de 20 florins d’or royaux.
Fort de ce passé viticole, Le Mesnil-sur-Oger n’avait nul besoin d’un classement officiel pour être considéré comme un grand cru, mais de tout temps, on a voulu donner aux vignobles un ordre de mérite ou de qualité : en 1895, on répertoriait 12 « grands crus » champenois, parmi lesquels figuraient Le Mesnil-sur-Oger et Oger, qui passèrent plus tard dans les « premiers crus ». En 1985, la commission consultative a réparé cette anomalie et Le Mesnil-sur-Oger, comme Oger, ont retrouvé leur place au sein des « grands crus » à 100 %. Il existe aujourd’hui, en Champagne, 17 terroirs à mériter ce classement.
Telle une île en plein milieu d’un océan de vignes, le Puits d’Aillerand est aujourd’hui une oasis de repos et de contemplation unique. Seul vestige de son passé, le système de pompe rappelle la fonction première du lieu : recueillir de l’eau d’une résurgence naturelle, provenant certainement des Pâtis, pour sulfater les vignes dans le but de les protéger du mildiou et de l’oïdium.
Pour les vignes les plus éloignées du Puits d’Aillerand, les vignerons avaient la possibilité de creuser des puits pour atteindre la nappe phréatique ou de construire des loges de vigne, c’est-à-dire des petites cabanes pour recueillir l’eau de pluie et la stocker dans des cuves enterrées. Aujourd’hui, ces loges ont presque toutes disparu, hormis quelques-unes encore visibles sur le haut du coteau et désormais protégées.
Avec les loges, les bornes de vignes sont des éléments du patrimoine viticole champenois. Auparavant placées au bout des routes de vignes, les bornes indiquaient pour chaque parcelle la maison de champagne les exploitant. Après quelques années d’abandon de ce rituel, quelques maisons rénovent ou installent des bornes en innovant : c’est le cas des bornes luminescentes qui captent les UV le jour et les restituent la nuit. Ces bornes luminescentes -dont Le Mesnil-sur-Oger est précurseur- ont également l’avantage d’indiquer le nom du lieu-dit où se situe la vigne, comme « Chétillon » ou encore « Les Jutées », deux contrées réputées pour leurs fruits et leurs vins exceptionnels.