Le Mesnil-sur-Oger

Village de Champagne, dans la Côte des Blancs, classé Grand Cru  

L'histoire du Village

Lors du creusement d'une citerne en 1958, deux hypogées (ou sépultures collectives) néolithiques sont découverts au lieu-dit des Mournouards. L'un d'eux est fouillé de façon particulièrement désordonné par L. Coutier et A. Brisson, le second hypogée échappant au massacre archéologique grâce à une protection mise en place sur les lieux. 

En 1959 André Leroi-Gourhan, pionnier de l'archéologie méthodique, entreprend conjointement avec M. Brézillon et G. Bailloux la fouille du second hypogée. La publication en 1962 du compte rendu de ces fouilles du Mesnil-sur-Oger a eu un retentissement considérable dans le monde de l'archéologie, engendrant un remaniement complet des méthodes de fouilles et études des sépultures, en particulier les sépultures collectives. 

Les rues du vieux Mesnil-sur-Oger gardent encore le tracé et le nom des remparts (Montaigus, Hauts Jardins) alors que le village a souffert de la guerre de 1870 et des deux guerres mondiales. Les vestiges des remparts du Mesnil, une ancienne tour du système de défense, sont toujours visibles dans le parc, derrière la réplique de la grotte de Lourdes. 

Fin août, début septembre 1914, durant la Première Guerre mondiale, comme l'ensemble des communes de la Côte des blancs, la commune fut traversée par les troupes Françaises poursuivies par les troupes Allemandes avant d'être une nouvelle fois traversée par les troupes Allemandes en déroute, poursuivies par les forces Françaises après la victoire de la Marne. 

Le village reçut la visite de Winston Churchill, venu rencontrer les aviateurs de la Royal Air Force cantonnés dans les vendangeoirs Moët et Chandon.