Les mesnilois célèbres 

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In 1866, in the Gard and the Bouches-du-Rhône, an unknown insect appeared in France Phylloxera, causing the death of the vine stock. It successively invaded all the vineyards of France and appeared for the first time on August 6, 1892, in the territory of Le Mesnil-sur-Oger, in a vineyard called "Lower Varnaults".

Georges Vimont, a mesnilois winemaker with 45 hectares of vines, 32 of which in the "Côte des Blancs", undertook many study trips to find a cure for this plague. Having learned that some American vines naturally resisted this pest insect, it offered a grafting solution for vine plants, this was approved by the Mesnil-sur-Oger City Council on November 17, 1894, deciding to create afield of experimentation to test this solution. This grafting technique which is still used today has saved the vineyards in Champagne.


The habitation of la rue du Grand Mont, where Georges Vimont lived, was to be the seat of new discoveries thanks to Olivier Cazals and his son Claude. 

Olivier Cazals, born in Le Mesnil-sur-Oger in 1902, invented many machines, including "the endless chain", a system for conveying bottles from the "tirage" bottling right to the cellars, eliminating traditional handling.

His son, Claude, pursues family inventions by conceiving in 1969 with his friend Jacques Ducoin of Mareuil-sur-Ay le "gyropalette": a container allowing the positioning and immobilization of a load of 504 champagne bottles in order to achieve the various movements imprinted on the bottle during manual riddling. The advantage of this invention: allowing the continuity of the riddling cycle 24 hours a day and all year round. Today, the "gyropalette" has conquered not only the French wines, but also the world wines made according to the champagne method "the Méthode
Chamenoise".


"Bas-Montpetins" the new village cemetery opened on 1st September 1894 replacing the old cemetery located around the church. 

Two months after this opening, prolonging the lively discussions between the secular majority of the Municipal Council and clerical about the relocation of the cemetery, a request to build a cross at the end of the great aisle (through a subscription public) was rejected by virtually all councillors under the 1881 and 1884 Acts on the "neutrality of cemeteries". The Clericals, led by Georges Vimont, raised the cross on aprivate plot on the other side of the road, facing the entrance, in 1895. 

This roadside cross is also the last station of the Stations of the Cross set up by the Abbot Dugois after the Second World War. Composed of 13 high crosses of more than 2 m high. It leads the parishioners from Saint Nicolas’s church to the Pâtis by the left of the road and descends by the right to finish at the said cross.

En 1866, dans le Gard et les Bouches-du-Rhône, apparaît un insecte inconnu en France jusqu’alors : le Phylloxéra, insecte ravageur de la vigne provoquant la mort du cep.

Il va envahir successivement tous les vignobles de France et apparaît pour la première fois dans la Marne le 6 Août 1892, sur le territoire de Le Mesnil-sur-Oger, dans une vigne des « Bas-Varnaults ».

Georges Vimont, mesnilois exploitant 45 hectares de vignes dont 32 dans la Côte des Blancs, entreprend alors de nombreux voyages d’études pour trouver un remède à ce fléau. Ayant appris que certaines vignes américaines résistaient naturellement à cet insecte, il propose une solution de greffage des plants de vignes qui est approuvée par le conseil municipal du Mesnil-sur-Oger le 17 novembre 1894 en décidant la création d’un champ d’expérimentation pour tester cette solution. Cette technique de greffage -toujours utilisée aujourd’hui- a permis de sauver le vignoble champenois.

 

La Maison de la rue du Grand Mont, qui vit les expériences viticoles de Georges Vimont, devait être le siège de nouvelles découvertes grâce à Olivier Cazals et à son fils Claude.

Olivier Cazals, né à Le Mesnil-sur-Oger en 1902, invente de nombreuses machines, dont « la chaîne sans fin », un système de convoyage des bouteilles du chantier de tirage jusqu’aux caveaux, supprimant ainsi la manutention traditionnelle.

Son fils, Claude, poursuit les inventions familiales en concevant en 1969 avec son ami Jacques Ducoin de Mareuil-sur-Ay le « gyropalette » : un conteneur permettant le positionnement et l’immobilisation de 504 bouteilles champenoises dans le but de transmettre les différents mouvements imprimés à la bouteille lors du remuage manuel. L’avantage de cette invention : permettre la continuité du cycle de remuage 24 h sur 24 h et ceci toute l’année. Aujourd’hui, le « gyropalette » a conquis non seulement le monde vinicole français, mais aussi le monde vinicole mondial travaillant selon la méthode champenoise.

 

Dominant la rue du Grand Mont, le lieu-dit « Bas-Montpetins » accueille le nouveau cimetière du village ouvert le 1er Septembre 1894 en raison d’un encombrement du vieux cimetière situé autour de l’église.

Deux mois après cette ouverture, prolongeant les discussions vives entre majorité laïque du Conseil Municipal et cléricaux au sujet du déplacement du cimetière, une demande tendant à édifier une croix à l’extrémité de la grande allée (grâce à une souscription publique) est repoussée à la quasi-unanimité des conseillers en vertu des lois de 1881 et 1884 sur la « neutralité des cimetières ». Le calvaire revendiqué étant refusé par le conseil municipal, les Cléricaux -menés par Georges Vimont- l’élèveront sur un terrain privé, de l’autre côté de la route, dans l’axe de la grande allée face à l’entrée, en 1895.

Ce calvaire constitue aussi la dernière station du Chemin de Croix mis en place par l’abbé Dugois au lendemain de la seconde guerre mondiale. Composé de 13 croix hautes de plus de 2 m et du calvaire, il part de l’église Saint Nicolas pour conduire les fidèles jusqu’aux Pâtis par la gauche de la route et redescend par la droite pour terminer au dit calvaire.