Eglise Saint-Nicolas

Find  the Saint-Nicolas church history in English below

From the secondary Romanesque period, the church of Saint Nicolas was built in the 11th and 12th centuries. It was built with limestone from the quarries in Vertus.

The main entrance is on the west side. The usual entrance, in the South, is adorned with a Renaissance portal built at the expense of the Company of Archers and Arquebusiers of Mesnil at the beginning of the 16th century. This company had inherited the sobriquet of "Drinkers" or "Têtes Emboulées" intestimony to their penchant for honoring the product of their harvest before offering it to their potential buyers, and their art of avoiding for 247 years the payment of taxes to the lord. Their motto "Francs Buveurs whose hand does not tremble" is is always that of the current Brotherhood of Saint Vincent.

The church suffered a lot in 1793 from the desecrations committed by the roughneck soldiers of the company of Brie who broke two statues: one of the Virgin and the other of Saint Sebastian. However, thanks to two Mesnilois (Messrs Valentin Husson and Jean Gérard) who placed sealed the doors, the work was spared from looting.

The interior of the church is bathed in light thanks to the numerous and magnificent stained glass windows, including the one offered by the winegrowers in thanks for the excellent harvest of 1865. The choir gates and furniture are from the church of Saint Etienne in Chalons-en-Champagne.
 

The notables of the parish were buried in the church or on the square, the others inhabitants in the cemetery surrounding the building: 1262 m² for Catholics, 37 m² for Protestants and 21 m² of "cursed land" for stillborn children or suicide victims. 


THE ALTARPIECE was discovered by chance by Monsieur André Roger on December 3, 1930, the polychrome stone of saint Nicolas constitutes a beautiful work: its architectural decoration, the draped garments and accessories date it back to the first quarter of the XIV th century.

Dedicated to the history of Saint Nicolas, patron saint of the parish, it was embedded in the wall blocking the head window of the apse. In 1772 it was covered with woodwork: thus saved and protected from the upheaval of the times. In the centre, Saint Nicholas is majestically seated under a trefoil arche, dressed in his priestly ornaments: with his right hand he blesses and in his left hand holds his crosier. The main miracles are carved on each side: the three maidens rescued from the dishonour, the three scholars raised from the salting-tub, the young man fallen into the sea and the child scalded in his bath. This is surrounded by a frame studded with roses.


GROTTO
It was in 1932 that Father Louis Moquet took charge of the parish of Le Mesnil-sur-Oger. He devoted a great veneration to the Virgin Mary and hoped that his parishioners could honor it. He therefore decided to create at the top of the Clos Jeanne d'Arc (beautiful property donated by Madame Gallet-Noizet in 1932) the copy of the Grotto de Massabielle, where the Virgin Mary appeared to Bernadette Soubirous.

He himself went to Lourdes to take the exact measurements. The work was then carried outunder the control of Mr. Moreau with the help of workers made available by the winemakers. The inauguration took place on August 15, 1933 under the episcopate of Bishop Tissier.

At present, this place is maintained by the volunteers of the "Friends of the Grotto": Masses are celebrated during the month of May and a procession usually takes place on August 15.

D’époque romane secondaire, l’église Saint Nicolas a été construite au XIème et XIIème siècles avec des matériaux calcaires provenant des carrières de Vertus.

L’entrée principale se situe côté Ouest.

L’entrée habituelle, au Midi, s’orne d’un portail Renaissance édifié au frais de la Compagnie des Archers et d’Arquebusiers du Mesnil au début du XVIème siècle. Cette compagnie avait hérité du sobriquet de « Buveurs » ou « Têtes Emboulées » en témoignage de leur penchant à honorer le produit de leur récolte avant de l’offrir à leurs acheteurs éventuels, et de leur art d’obvier pendant 247 ans au paiement d’impôts à leur seigneur. Leur devise « Francs Buveurs dont la main ne tremble pas » est toujours celle de l’actuelle Confrérie Saint Vincent.

L’église a beaucoup souffert en 1793 des déprédations commises par les soudards de la compagnie de Brie qui brisèrent deux statues : une de la Vierge et l’autre de Saint Sébastien. Toutefois, grâce à deux Mesnilois (Messieurs Valentin Husson et Jean Gérard) qui placèrent des faux scellés sur les portes, l’ouvrage fut épargné du pillage.

L’intérieur de l’église est baigné de lumière grâce aux nombreux et magnifiques vitraux, dont celui offert par les vignerons en remerciement de l’excellente récolte de 1865. A noter également les grilles du chœur et le mobilier provenant de l’église Saint Etienne de Châlons-en-Champagne.

Les notables de la paroisse étaient enterrés dans l’église ou sur le parvis, les autres habitants dans le cimetière entourant l’édifice : 1262 m² pour les catholiques, 37 m² pour les protestants et 21 m² de « terre maudite » pour les enfants mort-nés ou les suicidés.



LE RETABLE

Fortuitement découvert par Monsieur André Roger le 3 décembre 1930, le retable Saint Nicolas en pierre polychrome constitue une belle œuvre : son décor architectural, les costumes, vêtements drapés et accessoires permettent de le dater du premier quart du XIVème siècle.

Consacré à l’histoire de Saint Nicolas, patron de la paroisse, il fut encastré dans le mur de carreaux bouchant la fenêtre du chevet. En 1772, il fut recouvert de boiserie : comme il ne faisait pas de saillie, il put être sauvegardé et protégé des soubresauts du temps.

Au centre, figure Saint Nicolas en majesté assis sous une arcade tréflée, revêtu de ses ornements sacerdotaux : il bénit de la main droite et tient de la main gauche sa crosse. De chaque côté sont sculptés les principaux miracles : les trois jeunes filles sauvées du déshonneur, les trois écoliers ressuscités du saloir, le jeune homme tombé à la mer et l’enfant ébouillanté dans son bain. Tout autour, un cadre piqué de roses.

 

LA GROTTE

C’est en 1932 que l’Abbé Louis Moquet prend en charge la paroisse de Le Mesnil-sur-Oger. Il voue une grande vénération à la Vierge Marie et souhaite que ses paroissiens puissent l’honorer. Il décide donc de réaliser en haut du Clos Jeanne d’Arc (belle propriété offerte par Madame Gallet-Noizet en 1932) la copie de la Grotte de Massabielle, où la Vierge Marie apparut à Bernadette Soubirous.

Il alla lui-même à Lourdes pour prendre les cotes. Les travaux furent réalisés ensuite sous le contrôle de Monsieur Moreau avec le concours des ouvriers mis à disposition par les patrons vignerons.

L’inauguration eut lieu le 15 août 1933 sous l’épiscopat de Monseigneur Tissier.

A présent, ce lieu est entretenu par les bénévoles des « Amis de la Grotte » : des messes y sont célébrées au mois de mai et une procession a lieu généralement le 15 août.